La plume de Kame

L’écrin. Fin numéro 1 Elle marche vite, tête baissée, elle quitte la rue Esquermoise pour rejoindre la grand ‘place. Incapable d’aller plus loin, elle s’assoit sur le bord de la fontaine. Son cœur palpite, le souffle court elle ne sait plus quoi penser....

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bonjour. merci à tous ceux qui me lisent, c'est très encourageant, j'espère vous voir de plus en plus nombreux. Les trois textes qui vont suivre porteront tous le même titre. Pour cause, ils auront le même début, seule la fin changera. Le titre sera "l'écrin"....

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Elles sont là, derrière cette porte. Debout, collées l’une à l’autre, elles n’osent bouger de peur de les déranger. Elles se regardent. Intriguées, impressionnées. Tout le monde quitte la chambre. La porte se referme. Elles sont seules face à ce corps....

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Il est assis face au miroir. Comme chaque mercredi, il se rend chez Artist Hair, 53 rue d’Inkerman. D’ordinaire il se laisse coiffer selon l’instinct de Guillaume, mais aujourd’hui tout va changer pour Alex. Il décide de se couper les cheveux très courts...

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Où-es-tu ? La regardes-tu ? Habites-tu ses rêves ? Es-tu dans ces papillons qu’elle croise ? Elle y croit. J’y crois. Abattue, usée, hébétée, elle essaie d’avancer. Elle a mis neuf mois pour te fabriquer, trois mois pour te rencontrer. Une vie pour t’aimer....

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Jeudi matin, 10h, Hélène circule sur l’autoroute A1. Elle a travaillé toute la nuit, ses yeux se ferment. Il lui reste une dizaine de kilomètres à parcourir avant de pouvoir enfin se coucher et dormir quelques heures. Son cœur ralenti, elle baille, elle...

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Julie rentre du travail, elle jette son sac sur le petit meuble dans l’entrée. Retire ses escarpins rouges et pose sa veste sur le porte-manteau. Elle ferme la porte d’entrée à double tour. Normalement Julie vit seule dans son appartement. Mais aujourd’hui...

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Je suis seule sur ce chemin de terre, nous sommes la veille de mes trente-deux ans. Il est dix heures du matin, je cours. A ma droite des vignes s’étendent à perte de vue. A ma gauche, une forêt sauvage. Je cours depuis une demi-heure déjà, je n’ai croisé...

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« Tu te souviens lorsque j’étais en 3ème, avec ma mère, le zorg [1] et mon frère nous sommes partis au sport d’hiver et que je suis revenue le nez cassé ? » « Oh oui, mais avec le temps j’ai oublié les détails, tu veux bien me rafraîchir la mémoire, s’il...

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« Bonjour, c’est toi la nouvelle veilleuse de nuit ? « Oui. » « Tu es bien jeune ! Tu n’as pas vingt ans ? » « Oui j’ai eu dix-huit ans la semaine dernière. » « Eh bah, bienvenue dans le pavillon des grands débiles de l’hôpital psychiatrique de Bailleul...

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